L'erreur des nationalistes canadiens-français

DANS le premier quart du 20e siècle, les élites du Canada français se sont éloignées de la France catholique et légitimiste qui les avait jusqu'alors inspirées dans leur lutte catholique et nationaliste. C'est cette séparation qu'il nous faut examiner.

Nous l'avons suffisamment démontré pour ne pas y revenir une nouvelle fois, la restauration du Canada français catholique sous l'égide de l'Église fut menée par Mgr Bourget, comme la bataille outre-atlantique du grand combat universel de l'Église contre le libéralisme. Aussi, l'évêque de Montréal et ses disciples tournèrent-ils sans cesse leurs regards vers Rome et Paris pour y puiser leçons et consignes. Dans un tel contexte, on ne s'étonne pas qu'un vif engouement pour la France se soit épanoui au Canada français. La visite de La Capricieuse en 1855, premier navire français à remonter le St-Laurent depuis la Conquête, fut l'occasion de son éclosion. Tandis qu'en France, à la même époque, Edmé de Rameau de Saint-Père faisait redécouvrir à ses compatriotes l'épopée des Français d'Amérique dans la vallée du Saint-Laurent et en Acadie.

Il nous est aussi facile de montrer, notamment à l'aide des travaux exhaustifs de notre frère Pascal sur le combat de Mgr Freppel, que le triomphe du libéralisme à la fin du 19e siècle, ici comme là-bas, s'explique par la trahison d'une partie du clergé et le ralliement pratique du pape Léon XIII aux erreurs toujours condamnées en théorie. C'est en 1892 qu'il impose aux catholiques français le ralliement à la République maçonnique et persécutrice. De la même manière, en 1898, il impose aux évêques canadiens-français le ralliement au gouvernement libéral.

UNE JEUNESSE MAL FORMÉE...

Cependant, les immédiates et funestes conséquences de cette capitulation au profit de Wilfrid Laurier provoquèrent une réaction salutaire de notre épiscopat, qui en aurait singulièrement limité la portée s'il s'était trouvé une élite canadienne française bien formée dans la vérité du catholicisme intégral. Ce n'est pourtant pas faute pour Mgr Bourget d'avoir tout fait pour obtenir à Montréal une université catholique sous son autorité, lui qui aurait souscrit sans hésitation à l'affirmation de René Bazin : « Il ne faut pas s'y tromper ; les idées qui traversent les masses, les entraînent, les sauvent ou les perdent, ne sont pas nées là où elles agissent. Elles sont filles de la haute science. La vraie lutte aujourd'hui, et dans tous les temps d'ailleurs, est engagée dans les sphères de l'enseignement supérieur... L'anarchisme, avant de faire trembler les bourgeois sous forme de bombe, en a fait sourire plusieurs sous forme de sophisme élégant... La victoire entre l'idée chrétienne et le matérialisme se décide autour d'une chaire d'Université... ». Mais Rome s'opposa systématiquement au dessein de l'évêque de Montréal, soutenant le parti de la libérale Université Laval de Québec. Tant et si bien que la jeunesse montréalaise n'a eu d'autre choix qu'entre cette dernière et la protestante Université McGill à Montréal.

Faute de cette formation supérieure, la jeunesse montréalaise ou trifluvienne, quoique toujours en général ardemment catholique, se retrouva décapitée après la mort de Mgr Laflèche en 1898. Le combat ne cessa pas pour autant, seulement il tourna à la revendication des droits des Canadiens français, au détriment de la revendication du respect des droits de l'Église. Comme la nation canadienne française était catholique, les jeunes ne s'aperçurent pas du glissement : on ne se battait plus pour l'instauration d'une société pleinement chrétienne par sa soumission à la loi du Christ, on se battit désormais uniquement pour le respect des droits constitutionnels des Canadiens français, catholiques ou non, tous démocrates donc se faisant souverains absolus en lieu et place de Jésus-Christ.

Cependant les jeunes gens restaient soumis à leurs prêtres et, en particulier, aux Jésuites pour ce qui est de Montréal. Ils se battaient avec courage, fiers d'être canadiens-français et catholiques. Il faudra encore près d'un demi-siècle pour que le peuple souverain soigneusement agité et pris en main, s'émancipe de la tutelle de ses évêques.

... ET DÉÇUE PAR LA FRANCE

L'élite de cette jeunesse francophile choisit naturellement d'aller parfaire sa formation universitaire ou ecclésiastique en Europe, surtout en France. Elle y débarqua donc alors que celle-ci était aux prises avec la République des vrais Républicains et son cortège de scandales et de persécutions religieuses. Ce fut un choc pour ces jeunes qui admiraient la France, de la voir dominée ainsi, et surtout, de remarquer l'absence de fortes réactions du clergé et du peuple catholiques. N'oublions pas en effet que sans la fermeté de saint Pie X, l'épiscopat français nommé en grande partie par Léon XIII était prêt à céder aux exigences du gouvernement et à mettre l'Église sous la tutelle de l'administration ! Nos catholiques canadiens remarquaient aussi que le modernisme infestait le clergé français quant bien même les consignes de saint Pie X étaient sévèrement appliquées au Canada français.

Cette lamentable situation donna aux meilleurs de nos jeunes gens l'impression que la grandeur de la France était chose du passé. Leur culte de la France se mua alors en respect et admiration de son histoire, mais il cessa d'inspirer leurs luttes nationalistes.

Évidemment, la déception de ces séjours n'explique qu'en partie cette évolution. Elle conforte cependant le dédain que les chefs de file du mouvement nationaliste manifestèrent vis-à-vis du vieux continent. Ils sont les vrais responsables de la rupture et de ses conséquences. Ce sont Henri Bourassa et l'abbé Groulx.

HENRI BOURASSA : LE CULTE DE LA DÉMOCRATIE

Henri Bourassa en 1910

Le premier d'entre eux est Henri Bourassa. Sa personnalité contrastée est bien représentative de l'état du Canada français privé de ses évêques catholiques intégraux. Durant toute sa jeunesse, il subit l'influence contradictoire du libéralisme – son grand-père maternel n'est autre que Papineau – et du catholicisme intégral, puisque son père, le peintre Napoléon Bourassa, était un disciple de Mgr Bourget. Cependant, orphelin de mère, il fut élevé par sa tante Papineau, la seule... catholique intégrale de cette famille ; tout en étant très admiratif de son oncle Bourassa, le seul... libéral du côté de son père ! Ce chassé-croisé ferait sourire s'il n'allait pas mettre dans la tête du jeune Henri, et pour toujours, qu'il n'y a pas de contradiction insurmontable entre les deux positions !

Fervent catholique, héritier de la fortune foncière des Papineau, il organise la colonisation de ses terres. À 22 ans, il devient maire de Montebello, au cœur de son domaine. C'est alors qu'il rencontre Wilfrid Laurier qui le charme et le persuade que seuls les Libéraux peuvent rendre justice aux catholiques manitobains spoliés dans leurs droits scolaires. Il adhère donc au Parti libéral où il bénéficie de la protection du chef qui est trop heureux pour l'image de marque du parti, d'avoir un fervent catholique à ses côtés. Cependant les relations entre le jeune et naïf politicien et son chef retors sont tumultueuses, car Bourassa tient autant à ses convictions catholiques que Laurier à sa volonté d'amoindrir l'influence de l'Église ! Pendant quelque temps, à la demande du Premier ministre, Mgr Bruchési, l'archevêque de Montréal nommé par Léon XIII, apaisa les incontournables problèmes de conscience du jeune Bourassa. En 1899, ce fut la rupture au cours de la campagne électorale qui s'ensuivit, et Bourassa conquit pour un quart de siècle le cœur des Canadiens français.

Face à Laurier qui était impérialiste, comme on disait à l'époque, c'est-à-dire partisan d'un Canada membre de l'empire britannique et donc soumis d'une certaine manière au gouvernement de Sa Majesté, Henri Bourassa leva le drapeau du nationalisme canadien. Il fut le premier à réclamer du gouvernement canadien qu'il ne s'applique qu'au bien commun du pays. Pour cela, il démontra par l'histoire que le Canada était une entité propre dont la survie supposait la bonne entente des deux races qui l'ont constitué. La démonstration du nationalisme canadien par Bourassa est excellente, indubitablement marquée par la pensée catholique intégrale.

Seulement Bourassa ajoutait que l'union des deux races se ferait dans et par la démocratie !

Il en résulta une contradiction interne dans ses propres discours dont il semble ne s'être jamais bien rendu compte... À Ottawa, il avait le langage nationaliste canadien prônant l'union des deux races. Mais dans les assemblées politiques des campagnes électorales dans la Province de Québec, il adoptait le langage qui plaisait aux électeurs, à savoir celui d'un nationalisme canadien français dressé contre les Anglais !

Lorsqu'en 1926, le pape Pie XI le sermonna longuement lors d'une audience privée et condamna le nationalisme comme un ferment de discorde, de division et de guerre, Bourassa en sortit abattu. Il se soumit au Pape et renia son nationalisme, mais il continua d'être démocrate, ne comprenant pas que c'était la démocratie qui divisait et empoisonnait la nation et non pas le nationalisme qui, au contraire, déterminait les conditions de sa survie.

Pourtant, plusieurs séjours en Europe lui avaient permis de connaître les mouvements nationalistes, et certains de ses collaborateurs étaient des lecteurs assidus de l'Action française de Charles Maurras. Mais Bourassa sembla ne rien connaître hors de lui-même...

Le jeune et brillant Henri Bourassa a détourné les forces vives du Canada français de l'héritage de Mgr Bourget, qu'il n'a jamais pris la peine d'approfondir. Le jeune et brillant abbé Groulx fera de même.

L'ABBÉ GROULX, LE CHANTRE DE LA LUTTE DU PETIT PEUPLE

L'abbé Lionel Groulx
L'abbé Lionel Groulx

Historien autodidacte pour l'essentiel, l'abbé Groulx vibrait d'émotion à l'évocation de la survie du petit peuple canadien-français au sein de l'empire britannique. Le mérite en revenait, selon lui, aux vertus de la race catholique et française ainsi qu'aux règles de la démocratie. Il exalta un nationalisme de conquête comme l'évolution normale de l'être vivant qu'est la nation, surtout lorsqu'elle est catholique.

Lors de son premier voyage en 1906, il fut profondément déçu par la France de la IIIe République : « La France présentait à mes yeux une incarnation de haute culture humaine, le moment d'une incomparable maturité d'esprit. L'anticléricalisme parisien me blesse profondément. À défaut d'autres motifs, il m'aurait préservé de ces pâmoisons sentimentales où se laissent entraîner trop de Canadiens français pour tout ce qui est français de France et pour la France elle-même. En moi le Canadien français n'a jamais abdiqué. Je ne me suis jamais caché la pauvreté culturelle de mon jeune pays ; mais il est resté mon premier et mon unique pays. Je ne lui ai jamais préféré la France. » Avec cet état d'esprit, il n'attacha évidemment qu'un intérêt limité au mouvement nationaliste de l'Action française de Charles Maurras . Il en retint le nationalisme et fit la sourde oreille à la critique de la démocratie.

En 1921, lors d'un second séjour à Paris, il eut un contact plus étroit avec le mouvement monarchiste français alors à son apogée. Voici ce qu'il en dit dans ses mémoires : « En méfiance contre toutes les formes de colonialisme, je n'estime point le colonialisme politique même français plus acceptable que le colonialisme intellectuel. Le mouvement royaliste m'intéresse néanmoins par son extraordinaire allant, la valeur intellectuelle de ses chefs, l'effort d'assainissement tenté par lui. » Il assista donc à plusieurs réunions de l'université royaliste qui avait ses locaux à quelques pas de son hôtel, ce qui lui donna l'occasion d'entendre Maurras. « Maurras, professeur, ne m'a pas ébloui. Il n'a jamais été pour moi, au surplus et quoi qu'on ait dit, ni l'un de mes dieux littéraires, ni un maître de ma pensée. Je l'ai lu, je ne l'ai pas beaucoup lu. Je n'ai jamais trouvé que fût si impeccable ce qu'on appelait son impeccable clarté. Et par ce qu'elle contenait d'imprécis et de confus, sa doctrine politique ne m'a jamais conquis. J'aimais le lire toutefois dans son journal qui me paraissait alors le plus vivant de la presse parisienne, charriant le moins de sottise (sic !). » On reste pantois devant un tel jugement, la conséquence est imparable : Groulx n'a su tirer aucun profit de l'analyse maurrassienne, il en a négligé l'acquis essentiel : la critique du système électoral et la démonstration de l'incompatibilité de la démocratie avec le nationalisme surtout catholique.

Pour justifier l'abbé Groulx, on pourrait cependant alléguer le paganisme de Maurras, si le maître du nationalisme canadien français n'était resté aussi imperméable à l'influence de l'école de pensée de Mgr Freppel, la gerbe angevine, malgré plusieurs rencontres avec René Bazin . Ce dernier fit deux voyages au Canada et fut étonné de la froideur des relations entre les deux peuples qui, dans les années 1920, en étaient venus à se méconnaître. De retour en France, il usa de son influence d'académicien pour essayer de les rapprocher, c'est à ce titre qu'il invita l'abbé Groulx à donner des conférences à Paris. Elles eurent un franc succès, ce qui flatta l'historien canadien sans provoquer chez lui davantage d'intérêt pour le nationalisme catholique de son hôte dont, cependant, il admirait sincèrement le génie littéraire et la parfaite civilité. Ce passage de ses mémoires à propos d'un dîner chez Bazin le 21 février 1931, le montre : « Hôte impeccable, Bazin m'a surtout fait parler du Canada français, de la grande crise économique et sociale qui nous atteignait si durement. Mais je me souviens surtout d'un petit problème qui l'intriguait et l'inquiétait ce jour-là et sur lequel, sans doute, il s'était promis de me demander quelque éclaircissement. Venu au Canada, au moins deux fois, je pense, un certain malaise, sinon même une certaine inimitié entre Canadiens français et Français de France vivant en notre pays, ne lui avait pas échappé. D'où venait ce malaise ? Et d'où venait encore cette inclination de nos gens à ne voir en tout Français qu'un personnage irréligieux ? Opinion, sentiments qu'il estimait fortement dommageables au prestige de la France. L'explication, je n'avais pas à la chercher bien loin. Je la donnai à mon hôte sans la farder. Et je lui tins à peu près ce petit discours : « Une petite société de Français de France s'est installée dans la plus part de nos villes, société d'officiels, de marchands pour la plus part. Or cette société qui vit par trop en vase clos, qui fréquente-t-elle le plus assidûment ? À qui réserve-t-elle ses meilleurs sourires, ses plus cordiales sympathies ? Force est bien de l'avouer : presque unanimement à la haute société anglo-canadienne. (...) Ces « frères séparés » fréquentent une autre société, une société canadienne-française, mais la moins canadienne-française qui soit au Canada français : groupe de snobs, familles de gros bourgeois d'affaire, très Vive la France ! plus français que canadiens-français, ce qui ne les empêche pas de se désintéresser totalement de la vie de leurs compatriotes. (...) Vous admettrez, M. l'Académicien, que voilà chez nous des représentants de la France qui nous apprennent assez peu à connaître et à aimer la France. (...) Cette propagande antifrançaise, ce mauvais visage fait à votre pays, ce sont les vôtres qui les ont faits. Heureusement la conversation n'a pas tourné qu'autour de ces choses désagréables. » Groulx ne semble pas penser que l'anticolonialisme culturel et politique explique aussi le refroidissement de l'amour de la France chez ses compatriotes !.. Bref, le Canada français est décidément séparé de la France où il n'a plus de leçons à prendre.

QUAND LE NATIONALISME VÉHICULE LE POISON MORTEL DE LA NATION

Les conséquences de cette rupture affective et de cette émancipation intellectuelle ont été considérables. Les chefs de file du nationalisme canadien-français ont joué le jeu de ladémocratie sans méfiance et ils en ont bu le poison mortel. N'admettant pas que la démocratie soit intrinsèquement incompatible avec le nationalisme puisqu'elle avait permis aux Canadiens-français de défendre leurs droits, ils n'ont pas soutenu avec intelligence l'œuvre de Duplessis. Ils ont vu en ce dernier un démagogue et un concurrent, alors qu'il était un authentique nationaliste catholique. Il ne se plongeait dans la magouille électorale que pour en limiter les effets pervers. Mais au lieu de mener l'opposition à l'Union nationale, l'élite intellectuelle aurait dû faire évoluer les esprits vers un véritable nationalisme catholique, canadien français aussi bien que canadien. Passionnée de démocratie authentique, elle préféra préparer la Révolution tranquille. Celle-ci acheva d'éliminer la Droite au Québec. Sans doctrine sûre depuis belle lurette, les politiciens ont oublié jusqu'au sens du bien commun qu'ils confondent avec la conquête ou la garde du pouvoir. Aujourd'hui ils prétendent gouverner une nation québécoise dont l'identité est sujette à interrogations, colloques et débats ! Quelle pitié !

Tout serait perdu, si on ne se souvenait de l'affirmation de Mgr Freppel, si lumineuse : « Honorons et bénissons la mémoire des hommes qui, au milieu de tant de contradictions, ont su tenir haut et ferme le drapeau de la foi, car le plus grand malheur pour un siècle ou pour un pays, c'est l'abandon ou l'amoindrissement de la vérité. On peut se relever de tout le reste ; on ne se relève jamais du sacrifice des principes. Les caractères peuvent fléchir à des moments donnés et les mœurs publiques recevoir quelque atteinte du vice ou du mauvais exemple, mais rien n'est perdu tant que les vraies doctrines restent debout dans leur intégrité. Avec elles tout se refait tôt ou tard, les hommes et les institutions, parce qu'on est toujours capable de revenir au bien, lorsqu'on n'a pas quitté le vrai. »

Notre nationalisme catholique canadien-français enté sur le tronc de la doctrine catholique récapitulée par l'abbé de Nantes dans les 150 Points de la Phalange, assume cette espérance pour le Canada français en renouant avec la tradition des catholiques intégraux du 19e siècle derrière Mgr Bourget. Comme ces derniers, nous comprenons que la société que nous défendons est l'œuvre du Saint-Esprit dans un peuple alors sanctifié sans cesse par les sacrements de l'Église. Ce n'est pas notre opinion, pas plus qu'une idée. C'est un fait d'histoire qui générait une douceur de vivre dont on n'a même plus idée, et pourvoyait le Ciel.

Cela reviendra certainement, car le Cœur miséricordieux de Jésus-Marie n'abandonne pas ses desseins. La permanence de la vérité dans notre nation, même dans un si petit nombre de gens bien imparfaits par ailleurs, en est le signe : « Aussi, continuait Mgr Freppel, le plus grand service qu'un homme puisse rendre à ses semblables aux époques de défaillance ou d'obscurcissement, c'est d'affirmer la vérité sans crainte, alors même qu'on ne l'écouterait pas ; car c'est un sillon de lumière qu'il ouvre à travers les intelligences, et si sa voix ne parvient pas à dominer les bruits du moment, du moins sera-t-elle recueillie dans l'avenir comme la messagère du salut. »

RC n° 103, décembre 2002, p. 1-4

  • L'erreur des nationalistes canadiens-français, RC n° 103, décembre 2002,
    p. 1-4

Références complémentaires :

  • De l'ultramontanisme au conservatisme, La Renaissance Catholique au Canada, n° 17, février 1987, p. 1-4
  • Pour un nationalisme catholique au Canada. Introduction à l'histoire sainte du Canada à l'école de l'abbé de Nantes, La Renaissance Catholique au Canada, n° 15, décembre 1986, p. 1-6
  • L'affaire Riel et l'accession des libéraux au pouvoir provincial, La Renaissance Catholique au Canada, n° 11, février 1986, p. 1-4
  • Religion catholique et nationalisme québécois, selon Daniel Jacques, La Renaissance Catholique, tome 1, n° 41, novembre 1996, p. 2-4
Références audio/vidéo :
  • CAN 28 : Histoire sainte du Canada français, maison Saint-Joseph, 1987
    • 8e conférence : Henri Bourassa, le chanoine Groulx, le Père Lévesque
    • Conclusion I : Pour un nationalisme au Canada
Conférence de l'abbé de Nantes :
  • CAN 23 : Congrès CRC canadien, août 1984, 4 h (audio)
    • 2e conférence : La dérive du nationalisme français… et le Canada