Nationalisme canadien-français

Le progrès du nationalisme canadien et l’instauration de la démocratie (1791-1815)

L’Acte de Québec et la politique volontairement conciliatrice des gouverneurs successifs n’ont pas empêché la lente asphyxie du Canada français sous l’administration anglaise. Au moment où se mettent en place les nouvelles institutions de 1791, la stabilité apparente de la société canadienne cache une mutation interne : de nouvelles couches sociales apparaissent qui seront une clientèle toute trouvée pour les partis politiques.

De la Bretagne aux plaines de l’Ouest canadien
un défricheur franco-albertain : Alexandre Mahé

Arrivé en Alberta en 1909, Alexandre Mahé est représentatif de ces colons arrivés presque sans rien et qui vont réussir, mais non sans difficulté, à mettre en valeur leurs lots. Fervent catholique, doué d’une forte personnalité et d’un incontestable talent d’écrivain, il mit sa plume au service de la survivance canadienne-française dans l’Ouest. Malheureusement sa passion gaulliste lui fit perdre sa lucidité sur les évènements d’après-guerre et sur l’avenir de la minorité franco-catholique.