Olivar Asselin
HENRI Bourassa et l’abbé Lionel Groulx sont reconnus aujourd’hui comme étant les deux chefs du mouvement nationaliste canadien-français de la première moitié du 20e siècle. Il en existait pourtant un troisième, non moins célèbre en son temps, il s’agit d’Olivar Asselin.
Madame Hélène Pelletier-Baillargeon lui rend justice dans le portrait contrasté qu’elle nous en dresse au long de sa biographie. Elle sait nous le rendre fort attachant, surtout lorsque nous voyons que son nationalisme canadien-français et sa francophilie finirent par faire de lui un disciple de Charles Maurras ! Serait-ce la véritable raison de l’oubli dans lequel il est tombé ? En tout cas, sa vie et son combat perdu vont nous faire comprendre l’irremplaçable apport de l’analyse de l’abbé de Nantes pour le nationalisme canadien français.