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En fondant une société secrète, des franco-catholiques d’Ontario ont organisé un front commun pour la défense du Canada-français. Malgré d’indéniables réussites, par manque de doctrine l’Ordre n’a pu contrer la Révolution tranquille. Fondées par Alphonse Desjardins pour remédier à la pauvreté des Canadiens-français, les caisses populaires sont un système original de coopérative d’épargne-crédit. Voyons comment elles sont devenues un établissement bancaire presque comme les autres. En trente ans, le Québec a perdu une agriculture autosuffisante au profit d’une agriculture modernisée et spécialisée, soumise aux aléas du marché mondial. Comment expliquer la perte du contrôle de notre agriculture au profit des grandes entités capitalistes de l’agro-alimentaire ? Comprenant que l’assurance-vie est une « pompe à épargne » au profit du capitalisme américain, deux nationalistes fondent une compagnie au service du développement de l’économie canadienne-française qui finira par sacrifier son idéal sur l’autel du profit. Fondées en 1901 par Alphonse Desjardins pour remédier à la pauvreté des Canadiens-français, les caisses qui portent son nom sont un système original de coopératives paroissiales d’épargne-crédit. Après la crise de 1929, leur succès et le souci de se tailler une place de choix dans l’économie nord-américaine va conduire le successeur du fondateur à déconfessionnaliser l’institution et à la centraliser. Aujourd’hui, elles ne sont plus qu’une coopérative de façade, mais elles sont un puissant groupe centralisé, bancaire et d’assurances, un fleuron de l’économie canadienne. Le curé Hébert est un parfait exemple du clergé canadien-français du 19e siècle, toujours sur la brèche pour s’occuper du bien spirituel de nombreux fidèles, d’abord comme vicaire à Québec puis comme curé à Kamouraska. Là, constatant la pauvreté des familles nombreuses, il eut l’idée de les lancer à la colonisation des terres fertiles du Saguenay pour leur éviter d’émigrer aux États-Unis. Menée avec intelligence cette colonisation servira de modèle pour les extensions futures des terres cultivables de la Province. Elle sera aussi à l’origine du développement de l’enseignement agricole au Québec. En prônant la déconfessionnalisation des coopératives, le Père Lévesque savait bien qu’il enclenchait la sécularisation du Canada français. La réforme de l’enseignement public donnerait le coup mortel à la chrétienté canadienne-française, ouvrant la voie du multiculturalisme de Trudeau et donc à la disparition de notre nation. Vouloir y remédier sans revenir à la religion catholique est un leurre, comme le montre le parcours intellectuel et idéologique du sociologue Guy Rocher. Jeune dominicain épris de Liberté, Georges-Henri Lévesque, après des études de sociologie en Europe où il s’imbiba du progressisme, fonda à Québec la Faculté des sciences sociales qui sera le laboratoire de la Révolution tranquille. Mère Marie du Saint-Esprit (Délia Tétreault) n’est pas seulement la fondatrice en 1904 des Sœurs missionnaires de l’Immaculée Conception, on lui doit aussi d’avoir ravivé l’esprit missionnaire au pays, provoquant en 50 ans plus de cinq mille vocations. Quoiqu’acadien, Robichaud, par son dynamisme et l’intelligence de son programme, parvint à se faire élire Premier ministre du Nouveau-Brunswick. En 10 ans, il en fit une province modèle, bilingue, ayant rattrapé son retard économique. Les Acadiens subirent sans cesse l’emprise des Anglais de la côte Est. Après leur déportation de 1755, ils développent les régions pauvres des Maritimes et luttent pour la nomination d’un évêque francophone et la sauvegarde de leurs droits. La dévotion à saint Joseph s’implante au Canada avec l’arrivée du premier missionnaire, le Père Le Caron en mai 1615. C’est lui qui convaincra Champlain de consacrer au Chef de la Sainte Famille la colonie naissante en 1624. Depuis saint Joseph ne cesse de multiplier ses faveurs, tout particulièrement à l’Oratoire du Mont-Royal, son plus grand sanctuaire mondial. Arrivé en Alberta en 1909, Alexandre Mahé est représentatif de ces colons arrivés presque sans rien et qui vont réussir, mais non sans difficulté, à mettre en valeur leurs lots. Fervent catholique, doué d’une forte personnalité et d’un incontestable talent d’écrivain, il mit sa plume au service de la survivance canadienne-française dans l’Ouest. Malheureusement sa passion gaulliste lui fit perdre sa lucidité sur les évènements d’après-guerre et sur l’avenir de la minorité franco-catholique. Mgr Baudoux, archevêque de Saint-Boniface, est représentatif de la troisième génération des évêques franco-catholiques de l’Ouest canadien, celle qui va œuvrer à la survivance avant d’être désorientée par le Concile Vatican II. Une biographie de Mgr Olivier-Élzéar Mathieu vient de paraître. Elle nous permet d’apprécier le rôle de ce premier évêque canadien-français dans l’Ouest qui n’est pas Oblat de Marie Immaculée, qui n’avait même aucun lien avec l’Ouest avant sa nomination. Excellent évêque, mais de tendance libérale, il va contribuer indirectement à l'affaiblissement des Franco-canadiens. Après une enfance prédestinée, Catherine de Saint-Augustin entre à 12 ans chez les religieuses hospitalières chanoinesses de Saint-Augustin. En 1648, à 16 ans, elle est envoyée au petit hôpital de Québec où elle rayonne par ses qualités d’infirmière et ses vertus religieuses. Mais à partir de 1652, son âme est assaillie par de continuelles obsessions auxquelles elle résiste héroïquement. Favorisée de visions surnaturelles, elle s’offre en victime en 1658 au profit de l’Église de la Nouvelle-France. Quatre ans de Révolution tranquille laissent la province de Québec dans un état de troubles qui appelait une contre-révolution. Il n’en fut rien. Au contraire, celle-ci consolida son emprise grâce aux manœuvres de trois hommes politiques : René Lévesque, Robert Bourassa et Pierre-Eliott Trudeau. Apparemment opposés, la même volonté de détruire la chrétienté canadienne française les unissait et explique la continuité de leurs actions. Parcourir la vie et le combat de Mgr von Galen contre le nazisme nous permet de saisir la décadence de notre société, aujourd’hui favorable à 62 % à ce qui était considéré comme une abomination il y a soixante-dix ans, mais aussi celle de Église qui n’a plus le courage ou le moyen de s’y opposer. Notre société serait-elle devenue plus totalitaire que celle de l’Allemagne sous Hitler ? Après la révolution bolchévique en Russie, le Canada a voulu participer à la lutte des Russes blancs contre le nouveau pouvoir. Un corps expéditionnaire canadien de 4200 hommes a été envoyé à Vladivostok fin décembre 1918. Toutefois, nos gouvernements démocratiques vont rapidement abandonner leur aide, et les soldats seront rapatriés non sans avoir été contaminés par la propagande marxiste. Pierre Duchesne vient de consacrer une biographie à Guy Rocher, le premier de nos grands sociologues. Elle nous donne à suivre l’évolution d’un jeune garçon pieux, excellent élève d’un collège classique, qui, un quart de siècle plus tard, aura perdu la foi et œuvrera au sein de la Commission Parent à saborder l’enseignement public confessionnel au Québec. Dans une suite de conférences, nous avons survolé l’histoire de notre patrimoine artistique. Alors qu’à la fin du XIXe siècle notre architecture religieuse perd tout caractère propre, les arts plastiques s’enrichissent de belles œuvres originales. Des artistes canadiens-français produisent un art figuratif en harmonie avec la société québécoise, exprimant quelque chose de plus profond au-delà de la simple représentation du réel. Dans ce contexte culturel surgit soudainement l’art abstrait, véritable révolution culturelle qui annonce un bouleversement de la société canadienne. On ne peut faire l’histoire du nationalisme canadien-français sans s’arrêter sur l’attachante figure du frère Marie-Victorin. On le connaît encore aujourd’hui comme le créateur du Jardin botanique de Montréal, un des plus beaux du monde, on se souvient moins qu’il fut un des pères de l’Université de Montréal, et seuls les anciens n’ont pas oublié son action pédagogique et radiophonique qui firent de lui, entre les deux guerres, l’un des acteurs les plus convaincants du nationalisme canadien-français. Histoire du sanctuaire de Notre-Dame du Cap et des miracles de Notre-Dame qui ont valu à ce pèlerinage le surnom de Lourdes du Canada. Oeuvre du curé Luc Désilets qui est l'initiateur de ce grand pèlerinage, situé sur les bords du fleuve Saint-Laurent, au Cap-de-la-Madeleine. Notre-Dame du Cap a ouvert les yeux le 22 juin 1888, c'est bien connu, mais de nombreux autres prodiges, méconnus de beaucoup, témoignent que ce sanctuaire est un lieu élu par la Reine du Rosaire. Le sanctuaire de Notre Dame du Cap n'est plus un simple lieu de dévotion mariale inventé par les hommes : la Vierge Marie s'y est manifestée. Il convient d'étudier la signification véritable de ces prodiges et de chercher à comprendre la tristesse du regard de notre Bonne Mère du Ciel. Étudions le mécanisme politique et le rapport de forces qui ont conduit à une entente constitutionnelle, en ont déterminé le contenu et, pour une bonne part, l’évolution du Canada moderne. Notre histoire sainte s'est-elle arrêtée après la Conquête britannique de la Nouvelle-France?? Que deviendra le Canada français et catholique sous la domination anglaise et protestante?? Les Canadiens sauront se gagner la sympathie des gouverneurs anglais par leur fidélité à la Couronne britannique. En effet, leur docilité au clergé qui s'en tient résolument à la morale de l'Église fait l'admiration des gouverneurs, tellement que l'un d'eux dira : C'est « un peuple qui a déjà réussi à se débarrasser de la majeure partie de son antipathie nationale envers ses conquérants, et qui [...] est appelé à devenir en très peu de temps le groupe d'hommes le plus fidèle et le plus utile de cet Empire d'Amérique. » L’Acte de Québec et la politique volontairement conciliatrice des gouverneurs successifs n’ont pas empêché la lente asphyxie du Canada français sous l’administration anglaise. Au moment où se mettent en place les nouvelles institutions de 1791, la stabilité apparente de la société canadienne cache une mutation interne : de nouvelles couches sociales apparaissent qui seront une clientèle toute trouvée pour les partis politiques. Aux yeux de Papineau et de ses semblables, être patriote ne signifie pas avoir le souci du Canada français catholique menacé par les effets de la Conquête. Être patriote signifie vouloir activement l’autonomie, l’indépendance, la dignité de la colonie et donc nécessairement l’instauration de la démocratie ! Est-ce du nationalisme ? Venons-en aux événements qui marquèrent l’année 1837. Ils sont du même type que les mouvements révolutionnaires qui agitent l’Europe catholique à la même époque. À Londres, le ministre Russell décide alors de puiser dans les caisses de la province pour solder les dépenses publiques. Aussitôt ses instructions connues, les chefs patriotes ameutent la population : “ Agitation ! agitation ! ” clame O’Callaghan, un lieutenant de Papineau. La révolte commence… L’immigration est un des facteurs qui ont le plus transformé les colonies britanniques au siècle dernier. Sa répartition dans les différentes colonies est fort inégale. Par contre, là où il y a immigration, il y a aussi un regroupement de populations par origines, ce qui va marquer profondément la physionomie sociale de certaines régions canadiennes. Parcourons rapidement le pays d’un océan à l’autre. Le Canada a bénéficié, dès ses origines, d’une faveur divine particulière. La vocation surnaturelle des fondateurs en est la preuve, au même titre que la vie héroïque des saints martyrs canadiens. Ces derniers scellent de leur sang une alliance entre Dieu et le peuple de la Nouvelle-France. Par l’étude de la colonie sous le Régime français, nous chercherons à mieux comprendre quel projet divin justifie une si manifeste protection. La Nouvelle-France a prospéré, c'était le divin dessein de Dieu. Quand elle se range sous sa Loi, elle n'a rien à craindre... mais si elle désobéit, elle devient rapidement la proie des mauvais. La raison de la Conquête de la Nouvelle-France serait-elle uniquement militaire ? Certainement pas. Bien d'autres causes sont à l'origine de la défaite de cette si belle colonie française, catholique et royale. La Nouvelle-France, au moment de la Conquête anglaise, vit une période difficile économiquement parlant. La population est dans la pauvreté, alors que l'intendant immoral, François Bigot, festoie dans son manoir. Avec un système corrompu, celui-ci se met l'argent de la colonie dans ses coffres personnels... Versailles est infiltré par une société secrète qui cherche à tout prix le malheur de la France catholique et royale... la franc-maçonnerie, ayant pour figures de proue le “ philosophe éclairé ” Voltaire et la marquise de Pompadour, maîtresse du coeur de Louis XV. Pour eux, le Canada n'est qu'une colonie ne rapportant aucun bénéfice; elle est donc à abandonner. « La politique d'un pays vaut ce que vaut sa religion qui fournit à notre communauté historique son élan vital supérieur, sa cohérence spirituelle, sa “ mystique ”. Faute de quoi toute politique ne serait qu'un arbre mort planté dans un désert. » Dans la métropole comme dans la colonie, une impiété néfaste prend racine... comment Dieu ne pourrait-il pas châtier son peuple se détournant de Lui ? Les rois n'ont pas écouté les demandes du Sacré-Cœur, révélées à sainte Marguerite-Marie. Résultat ? Le châtiment est connu et n’a pas cessé depuis : c’est l’abolition de cette sainte monarchie française dont les rois ne tenaient leur couronne que des mains de Jésus-Christ ; ils la perdirent de n’avoir plus voulu la recevoir de lui. Les Britanniques sont vainqueurs et la Nouvelle-France est conquise... mais la Conquête ne fut pas si facile pour les Anglais et les Canadiens ont su opposer une forte résistance, avec les victoires de Monongahéla et de Chouaguen. Cependant, la Grande-Bretagne voulait à tout prix la Nouvelle-France, et elle a agit en conséquence. Il s’impose que la Nouvelle-France présente toutes les caractéristiques d’une vraie chrétienté : elle est catholique, royale, communautaire. Sous le régime français, le Canada vécut en Chrétienté. Le Christ y donne ses lois, non seulement par l'Église, mais aussi par le pouvoir temporel qui est aussi au Fils de Dieu qui l'exerce en la personne du Roi Très-Chrétien. Malgré le paix des Iroquois, la guerre anglaise continue. Les deux colonies, britannique et française, lancent alternativement leurs offensives. Cependant, la puissance ennemie devient bien supérieure à la nôtre, alors que le Canada ne peut augmenter ses effectifs. En revanche, l'armée canadienne est mieux adaptée. La Nouvelle-France connaît alors une expansion formidable dans le but de se défendre du mieux qu'elle le peut. La Nouvelle-France est bien gardée et les victoires qu'elle remporte en sont les preuves. Il ne faut cependant pas voir cette défense efficace du seul point humain, car le secours de la province est dans le nom du Seigneur... et dans celui de Notre-Dame de la Victoire. La vie de Pierre Boucher, un de ces Canadiens remarquables de la première génération, conduira notre découverte de la société catholique et communautaire qu'est la Chrétienté de la Nouvelle-France. La conclusion à laquelle conduit notre histoire se laisse d’emblée entrevoir : le Canada est une création divine. Pour notre Histoire canadienne comme pour l’Histoire sainte de France tout s’éclaire dès que l’on reconnaît le dessein divin. La vie et l'œuvre de Mgr François de Laval, premier évêque de Québec et père de la Nouvelle-France. La Nouvelle-France lui doit un clergé de bonne qualité, exempt de jansénisme et gardien de l'idéal de la Chrétienté. C’est le sacrifice des saints martyrs canadiens qui tient lieu, dans notre Histoire sainte du Canada, de solennel sceau de l’alliance divine. Nous allons voir les saints martyrs canadiens s’affirmer tout à fait conscients et enthousiastes d’avoir reçu cette vocation.L’Ordre de Jacques Cartier
L’évolution du mouvement Desjardins
Le syndicalisme agricole au Québec
La Laurentienne
la tentation des grandeursL’évolution du mouvement Desjardins
Le curé Hébert et la colonisation
du Saguenay et du Lac Saint-JeanLa déconfessionnalisation du Québec
Le Père Georges-Henri Lévesque o. p.
Le père de la révolution tranquilleMère Marie du Saint-Esprit
à l’origine de l’élan missionnaire du Canada françaisL’acadien Louis Robichaud
premier ministre du Nouveau-Brunswick
une victoire sans lendemainLa survivance de l’Acadie
Saint Joseph, patron du Canada
De la Bretagne aux plaines de l’Ouest canadien
un défricheur franco-albertain : Alexandre MahéMgr Maurice Baudoux
de « Gaudium et Spes » à « Luctus et angor »Mgr Olivier-Elzéar Mathieu : les franco‐catholiques contaminés par le libéralisme
La bienheureuse Catherine de Saint-Augustin : Victime pour la Nouvelle-France
Trudeau, Bourassa, Lévesque : les trois fossoyeurs du Canada-français
Le bienheureux Clemens-August von Galen :
un évêque se dresse contre le laïcismeL’expédition canadienne en Sibérie
à l’aide des Russes blancs (1917-1919)Guy Rocher : un fruit amer de la JEC
La rébellion érigée en art ou l’art de l’apostasie
Le frère Marie-Victorin : La science, mais pour quel nationalisme ?
Notre-Dame du Cap
I. Le curé de Notre-Dame du Rosaire
II. Des prodiges oubliés
III. La signification des prodiges
La Confédération
Le Régime anglais
Les Canadiens sous une autorité monarchique (1760-1791)
Le progrès du nationalisme canadien et l’instauration de la démocratie (1791-1815)
Papineau, ou le nationalisme détourné
De la révolte patriote à l'union des Canadas (1837-1840)
Les colonies britanniques d'Amérique du Nord (1840-1867)
Le Régime français
La chute de la Nouvelle-France
Les causes de la défaite française
Une grave crise économique
Une crise politique et intellectuelle
La crise religieuse : les progrès de l'impiété
Conclusion
Les événements
La Chrétienté de Nouvelle-France
Une société royale
Défense et progrès de la Nouvelle France (1701-1743)
La défense de la Nouvelle France (1663-1701)
Une société catholique et communautaire
Le Canada français, création divine
Saint François de Laval, père de la Nouvelle-France
Les saints martyrs canadiens