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L’évolution du mouvement Desjardins

Fondées en 1901 par Alphonse Desjardins pour remédier à la pauvreté des Canadiens-français, les caisses qui portent son nom sont un système original de coopératives paroissiales d’épargne-crédit. Après la crise de 1929, leur succès et le souci de se tailler une place de choix dans l’économie nord-américaine va conduire le successeur du fondateur à déconfessionnaliser l’institution et à la centraliser. Aujourd’hui, elles ne sont plus qu’une coopérative de façade, mais elles sont un puissant groupe centralisé, bancaire et d’assurances, un fleuron de l’économie canadienne.

Le curé Hébert et la colonisation
du Saguenay et du Lac Saint-Jean

Le curé Hébert est un parfait exemple du clergé canadien-français du 19e siècle, toujours sur la brèche pour s’occuper du bien spirituel de nombreux fidèles, d’abord comme vicaire à Québec puis comme curé à Kamouraska. Là, constatant la pauvreté des familles nombreuses, il eut l’idée de les lancer à la colonisation des terres fertiles du Saguenay pour leur éviter d’émigrer aux États-Unis. Menée avec intelligence cette colonisation servira de modèle pour les extensions futures des terres cultivables de la Province. Elle sera aussi à l’origine du développement de l’enseignement agricole au Québec.

La déconfessionnalisation du Québec

En prônant la déconfessionnalisation des coopératives, le Père Lévesque savait bien qu’il enclenchait la sécularisation du Canada français. La réforme de l’enseignement public donnerait le coup mortel à la chrétienté canadienne-française, ouvrant la voie du multiculturalisme de Trudeau et donc à la disparition de notre nation. Vouloir y remédier sans revenir à la religion catholique est un leurre, comme le montre le parcours intellectuel et idéologique du sociologue Guy Rocher.

De la Bretagne aux plaines de l’Ouest canadien
un défricheur franco-albertain : Alexandre Mahé

Arrivé en Alberta en 1909, Alexandre Mahé est représentatif de ces colons arrivés presque sans rien et qui vont réussir, mais non sans difficulté, à mettre en valeur leurs lots. Fervent catholique, doué d’une forte personnalité et d’un incontestable talent d’écrivain, il mit sa plume au service de la survivance canadienne-française dans l’Ouest. Malheureusement sa passion gaulliste lui fit perdre sa lucidité sur les évènements d’après-guerre et sur l’avenir de la minorité franco-catholique.

La bienheureuse Catherine de Saint-Augustin : Victime pour la Nouvelle-France

Après une enfance prédestinée, Catherine de Saint-Augustin entre à 12 ans chez les religieuses hospitalières chanoinesses de Saint-Augustin. En 1648, à 16 ans, elle est envoyée au petit hôpital de Québec où elle rayonne par ses qualités d’infirmière et ses vertus religieuses. Mais à partir de 1652, son âme est assaillie par de continuelles obsessions auxquelles elle résiste héroïquement. Favorisée de visions surnaturelles, elle s’offre en victime en 1658 au profit de l’Église de la Nouvelle-France.

Trudeau, Bourassa, Lévesque : les trois fossoyeurs du Canada-français

Quatre ans de Révolution tranquille laissent la province de Québec dans un état de troubles qui appelait une contre-révolution. Il n’en fut rien. Au contraire, celle-ci consolida son emprise grâce aux manœuvres de trois hommes politiques : René Lévesque, Robert Bourassa et Pierre-Eliott Trudeau. Apparemment opposés, la même volonté de détruire la chrétienté canadienne française les unissait et explique la continuité de leurs actions.

La rébellion érigée en art ou l’art de l’apostasie

Dans une suite de conférences, nous avons survolé l’histoire de notre patrimoine artistique. Alors qu’à la fin du XIXe siècle notre architecture religieuse perd tout caractère propre, les arts plastiques s’enrichissent de belles œuvres originales. Des artistes canadiens-français produisent un art figuratif en harmonie avec la société québécoise, exprimant quelque chose de plus profond au-delà de la simple représentation du réel. Dans ce contexte culturel surgit soudainement l’art abstrait, véritable révolution culturelle qui annonce un bouleversement de la société canadienne.

Le frère Marie-Victorin : La science, mais pour quel nationalisme ?

On ne peut faire l’histoire du nationalisme canadien-français sans s’arrêter sur l’attachante figure du frère Marie-Victorin. On le connaît encore aujourd’hui comme le créateur du Jardin botanique de Montréal, un des plus beaux du monde, on se souvient moins qu’il fut un des pères de l’Université de Montréal, et seuls les anciens n’ont pas oublié son action pédagogique et radiophonique qui firent de lui, entre les deux guerres, l’un des acteurs les plus convaincants du nationalisme canadien-français.

Le dernier mot ultramontain

Loin de voir sa province comme la terre des Canadiens français à reconquérir sur l’envahisseur anglais, Duplessis la voyait comme une communauté historique à sauver et à faire prospérer. Vision réaliste, qui portait à l’union des forces – d’où le nom d'Union nationale, donné à son parti – et n’opposait pas indûment le nationalisme aux intérêts privés, ni le progrès économique aux traditions de notre peuple. Il intégrait en sa personne les aspirations légitimes des conservateurs, des nationalistes et des progressistes, comme les trois grandes voix d’un même patriotisme fondamental. Il voulait en définitive que la société demeure ouvertement chrétienne et soumise aux lois de l’Église.

Le gouvernement fédéral et les Indiens de l’Ouest

Alors qu’éclate le scandale des pensionnats autochtones, rejaillissant sur les communautés religieuses, il est important de se faire une idée précise de la politique gouvernementale qui a présidé à leur fondation. La thèse de James Daschuk dont les Presses de l’Université Laval viennent opportunément de publier la traduction française vient corroborer les thèses de Maureen Lux et de Mary-Ellen Kelm qui, dès les années 1990, expliquaient scientifiquement le déclin des populations autochtones par le racisme des colons et des politiques gouvernementales. Les missionnaires catholiques furent alors leurs seuls défenseurs.

Le gouvernement fédéral et les Indiens de l’Ouest

Avec le scandale des pensionnats autochtones qui a rejailli sur les communautés religieuses, il est important de se faire une idée précise de la politique gouvernementale qui a présidé à leur fondation. La thèse de James Daschuk vient corroborer les thèses de Maureen Lux et de Mary-Ellen Kelm qui, dès les années 1990, expliquaient scientifiquement le déclin des populations autochtones par le racisme des colons et des politiques gouvernementales. Les missionnaires catholiques furent alors leurs seuls défenseurs.

Duplessis : un règne sans lendemain

Après son retour au pouvoir, Duplessis va devoir affronter jusqu’à sa mort une vive opposition. On lui reproche surtout de faire le jeu des capitalistes, de n’être pas un véritable démocrate et de maintenir le Québec sous l’emprise d’une idéologie catholique rétrograde, empêchant son ouverture au monde. Après avoir brossé un tableau de ses réalisations, qui font objectivement de lui un de nos grands hommes d’État, il convient d’examiner cette triple critique afin, éventuellement, de reconnaître tout aussi objectivement des aspects négatifs à l’action de celui que les Québécois ont élu cinq fois Premier ministre, un record.

Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, et l’épopée de Ville-Marie

Paul  de Chomedey de Maisonneuve, fondateur et premier gouverneur de Ville-Marie (1641-1665), est sans doute l’une des plus belles figures de notre histoire sainte, mais les rares célébrations qui ont entouré le 4e centenaire de sa naissance ont occulté la part orthodromique qui fait toute la grandeur et la fécondité de son œuvre. Pire : l’inconcevable silence des célébrations du 375e anniversaire de Montréal sur sa personne demande réparation. Tâchons de combler cette lacune.

Le Canada et la Grande Guerre : Héroïsme des soldats et luttes partisanes

Il y a un siècle, avec la loi sur la conscription, le Canada entrait dans une crise politique majeure qui creusa un fossé entre les Québécois et le reste des Canadiens. Pourtant, au même moment, soldats canadiens francophones et anglophones mêlaient leur sang dans des combats héroïques, prenant ainsi peu à peu conscience de leur identité nationale. Étudions ce curieux phénomène d’un nationalisme s’affermissant sur un théâtre d’opérations étranger, tandis qu’il devient impossible sur son sol.

Le Canada et la Grande Guerre : Victoires militaires, défaite nationale

La victoire de Courcelette, le 16 septembre 1916, et d’autres, moins importantes, en octobre et en novembre, consolidèrent la réputation du corps d’armée canadien et de son commandant anglais, le général Byng, dont la tactique pour emporter les tranchées ennemies se révéla fort efficace, en même temps qu’économe en vies humaines. Au pays, les anglophones ne pouvaient plus considérer les Canadiens-français comme des lâches ou des traîtres. Il aurait donc été possible de favoriser une réconciliation des deux « peuples fondateurs ». Il n’en a rien été...

Mgr Laflèche

Vie de monseigneur Louis-François Laflèche, évêque du diocèse de Trois-Rivières (1818 - 1898). Il donna sa vie au combat du catholicisme intégral contre le libéralisme qui pénétrait le clergé canadien. Cependant, au moment de l'élection de Léon XIII, il voit son diocèse divisé, l'archevêque libéral de Québec créé cardinal grâce à l'influence du gouvernement auprès du Pape... et lui, réduit à rien par les autorités de l'Église. C'était l'enterrement du catholicisme intégral.

La rébellion érigée en art ou l’art de l’apostasie

Dans une suite de conférences, nous avons survolé l’histoire de notre patrimoine artistique. Alors qu’à la fin du XIXe siècle notre architecture religieuse perd tout caractère propre, les arts plastiques s’enrichissent de belles œuvres originales. Des artistes canadiens-français produisent un art figuratif en harmonie avec la société québécoise, exprimant quelque chose de plus profond au-delà de la simple représentation du réel. Dans ce contexte culturel surgit soudainement l’art abstrait, véritable révolution culturelle qui annonce un bouleversement de la société canadienne.